Les dangers de la culture industrielle
Des pesticides dangereux se trouvent dans des aliments que des milliers de Québécois
achètent chaque jour au supermarché. De nombreuses études démontrent le lien entre
l’exposition à ces pesticides et certaines maladies développées chez l’être humain, dont
l’Alzheimer et même l’autisme. Le
Journal de Québec et
TVA ont indiqué que des
médecins et chercheurs québécois pressent le gouvernement provincial de restreindre
l’utilisation de pesticides. Une revue scientifique de 158 études dressant une corrélation
entre l’autisme et l’utilisation de pesticides sera envoyée par ceux-ci à la commission
parlementaire sur ces produits chimiques.
La Société canadienne du cancer suggère de réduire au maximum notre exposition aux
pesticides. L’une des manières d’y parvenir est de privilégier les aliments biologiques, même si
cela signifie parfois de payer un peu plus cher. Il faut noter qu’un aliment dit « naturel » n’est
pas nécessairement biologique.
Les avantages du «bio» pour la santé
Si un aliment est certifié biologique au Québec, cela signifie qu’aucun pesticide, fertilisant de
synthèse ou encore semence issue d’OGM n’a été utilisé pour le produire. Suffit-il de laver ou de
peler les fruits et les légumes pour éliminer les risques sur la santé ?
La réponse est non. Même s’il est toujours mieux de nettoyer les fruits et les légumes afin
d’éliminer les pesticides solubles dans l’eau, de nombreux résidus dangereux persistent. De
plus, certains aliments, comme les fraises ou la laitue, ne peuvent tout simplement pas être
pelés.
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Lorsqu’il s’agit d’aliments issus de l’élevage comme la viande ou les œufs, la certification vous
assure de l’absence d’antibiotiques et d’hormones de croissance dans l’alimentation des
animaux.
Pour ce qui est des aliments transformés, tels que les pâtes biologiques, ils ne contiennent pas
de colorants ou d’arômes artificiels, ni d’additifs de synthèse. Ils sont également exempts
d’agents de conservation de synthèse et n’ont pas été soumis à une irradiation pour la
conservation.
1 Equiterre.org
Où se procurer des aliments bio ?
Plusieurs options s’offrent à vous partout au Québec. Notre site, viandebioetnaturelle.com,
vous donne accès à plusieurs fermes dans votre région. Il vous donne également accès aux
fermes du réseau
Équiterre, qui offrent une formule flexible et qui sont toutes certifiées
biologiques ou en voie de l’être. Il suffit de consulter le site Web d’
Équiterre pour connaître le
point de livraison le plus près.
Une autre option intéressante pour l’été est de cultiver son propre jardin afin de contrôler ce
que l’on consomme. Il peut être plus difficile de le faire en ville, mais il y a d’autres avenues
intéressantes, telles que les serres urbaines.
La première serre commerciale sur un toit a vu le jour à Montréal en 2011 : celle des
fermes Lufa , dont la mission est de cultiver les aliments là où les gens vivent de la manière la plus
responsable possible. Il faut savoir que ces fermes n’ont pas la certification biologique, car elles
ont recours à la technique d’hydroponie, mais n’utilisent aucun pesticide
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Les supermarchés offrent également de petites sections certifiées biologiques. Pour un choix
plus varié, il existe des épiceries spécialisées, telles que Rachelle-Béry (Montréal) ou Le Crac
(ville de Québec). L’avantage est qu’il y est également possible d’acheter d’autres produits
biologiques comme le détergent à lessive ou le savon à vaisselle.
3http://www.lufa.com/fr/